Cet incident s’est produit lors du championnat provincial de la Petite Ligue Québec à Rouyn‑Noranda, pendant le week‑end du 11 au 13 juillet. Mon fils a subi une blessure à l’index le vendredi 11 juillet, lors d’un match, ce qui le rendait incapable de lancer correctement sans douleur.
Le dimanche 13 juillet, durant la finale, il est néanmoins monté sur le monticule après l’application d’un spray analgésique, sous la supervision de l’entraîneur Pascal Boislard. Selon ce que j’ai observé et ce que la vidéo ci‑dessous montre, la décision s’est prise dans un contexte de forte pression liée à la finale provinciale.
Ces faits, visibles dans l’enregistrement, amènent à s’interroger sur l’équilibre entre la recherche de performance et la protection de la santé d’un enfant de 11 ans. La séquence tirée de l’application GameChanger — qui diffusait le match en direct — montre les échanges sur le terrain, l’évaluation de la blessure et l’application du spray, permettant à chacun de se faire sa propre idée sur le déroulement des événements.
Voici la description chronologique qui accompagnera la vidéo elle-même :
La vidéo commence avec le lanceur n° 17 indiquant qu’il ne peut plus lancer en raison d’une douleur au bras. Coach Pascal intervient pour le retirer du match.
00:16 – Il retire la balle des mains du n° 17.
00:19 – Il tourne la tête vers la droite, en direction de l’abri, pour appeler un autre lanceur.
00:28 – On voit l’arbitre principal se diriger vers le monticule, une procédure standard (pour vérifier ce qui se passe et accélérer la transition).
00:34 – On aperçoit le prochain lanceur entrant sur le terrain ; il s’agit du n° 10, mon fils.
00:45 – L’arbitre principal appelle l’arbitre de la première but (ce qui n’est pas habituel) pour qu’il vienne voir ce qui est discuté.
00:53 – On voit mon fils étendre son bras pour montrer aux deux arbitres sa main blessée.
00:55 – On voit Coach Pascal pointer sa propre main… probablement pour expliquer la situation de la main de mon fils. La blessure était évidente à l’œil nu.
00:55 – 01:08 – On voit les arbitres parler à mon fils ; Pascal écoute la conversation en le regardant fixement.
- Mon fils avait du ruban adhésif autour de son doigt, que j’avais appliqué avant le match pour tenter de contrôler l’enflure et assurer une certaine stabilité.
- Selon les règles, il ne peut pas lancer avec ce ruban ; il a dû l’enlever.
01:15 – Les deux arbitres quittent le monticule pour aller discuter avec les autres membres de leur équipe (ce qui n’est pas une procédure standard lors d’un remplacement de lanceur ordinaire).
01:18 – Mon fils laisse tomber son gant et commence à marcher vers le bord du terrain, en direction de l’abri.
01:19 – Il s’arrête et regarde en arrière vers Coach Pascal… il semble que celui-ci l’envoie là-bas ; mon fils acquiesce et continue de marcher.
01:21 – À l’extrême gauche, on voit un bras d’adulte tendu, attendant mon fils.
01:23 – Mon fils arrive et étend son bras ; la main de l’adulte applique quelque chose sur le doigt.
- D’après ce que j’ai pu constater, Il s’agissait d’un spray contenant du salicylate de méthyle, une substance utilisée pour soulager la douleur. Elle rend la zone froide, bloquant les signaux douloureux vers le cerveau, et « gèle » la région.
- En arrière-plan, on voit l’équipe d’arbitres discuter. Je présume qu’ils débattaient de la situation liée à la blessure de mon fils.
01:27 – 01:33 – On voit mon fils revenir vers le monticule, en ouvrant et fermant sa main pour la tester; bien sûr, la douleur commence à s’estomper (grâce à l’effet du spray).
01:37 – L’entraîneur s’adresse à lui , puis il lui donne la balle; mon fils ramasse son gant pour se préparer à lancer.
01:49 – Les quatre arbitres se dirigent vers le monticule, et Coach Pascal les accueille avec un geste suggérant que tout va bien, que mon fils peut lancer.
01:57 – L’entraîneur se tient près de l’arbitre principal ; la discussion semble confirmer que le jeu peut reprendre..
01:58 – Sur le tableau d’affichage, en haut à gauche de la vidéo, on voit que le changement de lanceur est officiel et passe au numéro de mon fils.
02:02 – Mon fils effectue son premier lancer d’échauffement.
Cette séquence d’événements dans la vidéo prouve deux choses :
- Il y avait une blessure… et celle-ci était ÉVIDENTE ; l’enflure était si importante qu’elle a attiré l’attention de Coach Pascal, des arbitres et des autres joueurs.
- Mon fils souffrait : cela est corroboré par le fait que Coach Pascal l’a envoyé au bord du terrain pour recevoir un spray gelant afin de insensibiliser la zone et le faire lancer.
La douleur est un mécanisme de défense ; elle vous incite à protéger la zone blessée. En gelant la région, vous ne résolvez pas le problème, vous le masquez simplement, ce qui vous permet de sentir que vous pouvez utiliser librement la partie du corps. Le danger est que, si la blessure est grave, il y a un risque d’aggraver la situation. Parce que le doigt était engourdi, mon fils a senti qu’il pouvait exercer une pression sur la balle et la lancer.
Qu’est-ce qui a attiré l’attention de tout le monde ? Qu’ont-ils vu ?… Cela ! Voici à quoi ressemblait le doigt de mon fils…

Chacun pourra juger de l’état de la blessure et se demander : aurait‑on dû le laisser lancer dans ces conditions ?
Les échanges de messages après l’incident
Mon premier message à ce sujet date du mercredi 16 juillet. Pourquoi avoir attendu jusqu’à cette date ? Parce que j’étais profondément bouleversé par ce qui s’était passé le dimanche, et je souhaitais prendre le temps de réfléchir avant de m’exprimer. Il me paraissait important que ma réaction soit posée, réfléchie, et fondée sur les faits tels que je les avais perçus.
Mes textes sont en anglais, ma langue maternelle est l’espagnol, ma deuxième langue est l’anglais et ma troisième est le français. Je m’exprime déjà dans une langue étrangère, et je tenais à être aussi clair que possible afin que mon message ne soit pas altéré par mes limites en écriture française.
J’ai envoyé le premier message à deux groupes Facebook : les parents de l’équipe des Blackbirds 12U, et les parents de l’équipe des Blackbirds AllStar 12U.
Message original en anglais ici.
Message traduit en français avec Google Traduction ici.
Pourquoi avoir choisi de partager ce message à l’ensemble des parents de l’organisation ?
Pour plusieurs raisons :
- Mon sentiment que la situation méritait réflexion et discussion ;
- Cela s’est produit devant tout le monde ;
- J’étais l’entraîneur-chef de l’équipe 12U (pour la saison régulière, et non pour l’équipe All-Star) ;
- J’étais fortement impliqué dans les opérations de l’organisation
Le 19 juillet, il a publié sa réponse à mon message par le biais du groupe Facebook des parentes de l’équipe 12U All-Star
Vous pouvez lire ici le message dans son intégrité
Voici une analyse détaillée de cette réponse, en décomposant les éléments factuels et les points d’interprétation, basée sur les faits observés et documentés:
“Samedi matin, j’ai poliment demandé à M. Chacon de laisser Alexander lancer son échauffement avec les autres joueurs sans sa présence. C’est mon rôle d’entraîneur-chef de déterminer qui peut jouer et à quelle position avant un match. M. Chacon a refusé de le faire à 2 reprises. À la 3e intervention, j’ai demandé à M. Chacon s’il avait envie d’être là comme entraîneur. Il a répondu à Jean-Michel et moi: “nope”. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à M. Chacon de quitter l’abri des joueurs ainsi que ses fonctions d’entraineur assistant. Pour le remplacer, j’ai demandé à Daniel Mathieu qui a accepté le poste.“
- Oui, il confirme qu’il s’est approché de moi le samedi matin alors que je me tenais à côté de mon fils pour vérifier l’état de sa blessure.
- Bien sûr, il décrit sa demande comme « polie », mais ma perception était différente.Il est clair que sa priorité était d’imposer son autorité plutôt que d’engager une conversation sur la situation.
- Première contradiction : il me présente comme un entraîneur adjoint, mais affirme que je n’ai pas le droit d’être sur le terrain avec les joueurs ? Si j’avais ce rôle, cela impliquerait une obéissance totale pour y être présent ?
- Il n’a jamais demandé pourquoi j’étais là, Ce moment m’a laissé l’impression qu’il cherchait surtout à imposer son autorité, plutôt que de discuter calmement de la situation ou de s’informer sur l’état de santé de mon fils.
- Je ne faisais pas partie du personnel d’encadrement pour ce tournoi ; cela avait été clarifié lors de la réunion des parents et sur le site web de l’équipe. J’étais présent en tant que père vérifiant l’état de son fils.
“Toujours samedi matin et avant le début du match, M. Chacon a menacé de quitter Rouyn sur le champ si son fils ne jouait pas. Il tenait à ce que son fils joue malgré sa blessure. Il a pris soin d’entrer dans l’abri des joueurs et de dire à Alexander “We are leaving” après que je lui aille dit “S’il ne peut pas lancer, il ne peut pas jouer”. J’ai réussi à convaincre M. Chacon de ne pas partir et de me laisser faire mon travail de coach.“
–
“D’ailleurs, la responsabilité d’apporter un enfant au terrain pour qu’il joue revient aux parents, et non au coach.“
- Tout d’abord, il reconnaît et accepte avoir proféré la menace « s’il ne peut pas lancer, il ne peut pas jouer »… cela ne reflétait pas une préoccupation pour son bien-être, mais plutôt une déclaration autoritaire.
- S’il ne le laisse pas jouer, alors pourquoi rester… d’accord, il ne joue pas, nous pouvons rentrer à la maison.
- Ensuite, une contradiction… d’un côté, il m’accuse d’essayer d’emmener mon fils, et en même temps, il m’accuse de l’avoir amené sur le terrain… qu’est-ce que c’est ??
La finale
Pour ce qui est de l’utilisation d’Alexander en finale, Daniel s’est occupé de son échauffement comme lanceur et il m’a confirmé qu’il pouvait lancer. Alexander m’a également confirmé qu’il pouvait lancer de vive voix, ce qui était une excellente nouvelle pour l’équipe.
- Et qui est Daniel Mathieu ? Est-il médecin, physiothérapeute, infirmier ? … Quelles qualifications a-t-il pour que Coach Pascal lui confie non seulement l’évaluation, mais aussi le traitement des blessures (c’est lui qui a appliqué le spray anesthésiant sur sa main) !
- Cette même personne a passé la soirée précédente lors du souper d’équipe et le dimanche matin à insister : « Oh, nous avons tellement besoin de toi », « J’espère que tu lanceras demain, c’est si important », « Nous avons besoin de toi si nous voulons gagner », « T’es capable »… Avec quelle confiance et assurance un garçon de 11 ans dirait-il non et admettrait-il sa douleur lorsque les deux adultes responsables le mettent dos au mur… bien sûr qu’il dira « de vive voix » qu’il est prêt à jouer, quelle autre option avait-il ?
- Il est intéressant de lire cela après qu’il ait établi dans le premier paragraphe son autorité et ses règles… mais maintenant, il veut faire croire que c’était la décision de quelqu’un d’autre quant à savoir si mon fils pouvait jouer ou non. Il avait toutes les informations devant lui — l’état du doigt était visible — et en tant qu’entraîneur principal, la responsabilité finale de décider s’il devait jouer ou non lui revenait.
“À ce stade du match, et en vertu du “count pitch”, il ne nous restait que 2 lanceurs de disponible en 3e manche (Alexander Chacon et S. D.). Aucun autre joueur ne pouvait lancer.”
“Mon choix s’est arrêté sur Alexander Chacon et je crois qu’il s’agit du bon choix. D’ailleurs, je ferai le même choix aujourd’hui si c’était à refaire.
- Ce passage laisse une impression troublante : l’accent est mis entièrement sur la performance et les impératifs du match, sans réelle mention de l’état de santé de l’enfant, ni de réflexion sur les risques associés. La blessure n’est jamais reconnue explicitement, et les circonstances justifiant l’envoi d’un joueur sur le monticule reposent uniquement sur les besoins de l’équipe et l’absence d’autres options. On comprend ainsi que, malgré une condition physique compromise, l’enfant a été mobilisé principalement pour répondre à une urgence stratégique. Lorsqu’il affirme qu’il referait « exactement le même choix aujourd’hui », cela suggère qu’aucune leçon n’a été tirée de ce moment critique, et que la priorité demeure la performance, même au détriment du bien-être d’un joueur de 11 ans.
“Je trouve qu’il a bien performé au monticule dans les circonstances, il m’a donné 25 lancers”
- Ce qui ressort surtout ici, c’est la logique de rendement : « il m’a donné 25 lancers ». Cette formulation met l’accent sur ce que l’enfant a pu offrir à l’équipe — ou plutôt, à l’entraîneur — sans égard explicite pour sa douleur ni son état physique. La blessure est absente du raisonnement, comme si elle avait été effacée par l’effet temporaire du spray appliqué par Daniel Mathieu. On a l’impression que la priorité n’était pas le bien-être du joueur, mais ce qu’il pouvait encore « fournir », malgré sa condition.
Cela soulève une question fondamentale : dans cette logique, les enfants deviennent-ils des moyens pour atteindre un objectif ? Et surtout, de qui est cet objectif — celui du joueur, ou celui des adultes qui l’entourent ?
“Malheureusement, Alexander n’a pas bien performé comme il l’aurait espéré au bâton à deux reprises en laissant 3 coureurs sur les buts en fin de 4ième et 6ième manche.”
- Ce passage étonne : pourquoi mentionner en détail deux présences au bâton manquées, dans un contexte où le sujet principal était la blessure et la décision de le faire jouer ? Cette précision, sans rapport avec l’enjeu de sécurité, donne plutôt l’impression d’un glissement de responsabilité — comme si l’attention devait désormais se porter sur la performance du joueur plutôt que sur la décision qui l’a placé dans cette situation.
À ce moment du match, la confiance de mon fils était déjà ébranlée ; la douleur, que le spray anesthésiant avait momentanément atténuée, revenait. Il souffrait moralement et physiquement. Et pourtant, à travers ces propos, on a l’impression que l’évaluation repose encore sur ce qu’il n’a pas réussi à « donner », plutôt que sur ce qu’il a enduré.
Le rôle du père
“Pour moi, il est clair que la contre-performance d’Alexander en finale est liée directement à son niveau d’anxiété. Alexander a le potentiel pour performer au baseball, mais malheureusement le père crée un environnement de performance malsain auprès de son enfant…….”
- Ce passage ne répond plus au fond du sujet : il déplace la discussion de la décision de faire jouer un enfant blessé vers une attaque personnelle sur ma façon d’être père.
- C’est une dérive fréquente : lorsqu’on ne veut pas reconnaître une erreur de jugement, on cherche à la justifier en redéfinissant le problème. Ici, le débat ne porte plus sur la gestion d’une blessure, mais sur ma personnalité.
- Je comprends qu’il puisse exister des désaccords ou des perceptions différentes sur le rôle d’un parent impliqué. Mais ces jugements publics, formulés sans fondement objectif, détournent complètement l’attention du fait central : un enfant a été envoyé au monticule blessé.
- Que je sois un parent exigeant ou non, attentif ou présent, cela ne change rien à ce fait.
- Et si vraiment j’étais ce père « toxique » qu’il décrit, comment expliquer qu’il m’ait confié à plusieurs reprises des fonctions d’entraîneur — à Repentigny, au Titans Open, et pour la saison 2025 ? Ces contradictions parlent d’elles-mêmes.
- Ce type de discours, où l’on tente de discréditer la personne plutôt que d’assumer une décision, illustre bien l’enjeu plus large que je soulève : la difficulté, dans certains milieux sportifs, d’accepter la responsabilité lorsqu’un choix met en péril le bien-être d’un enfant.
- Quand on se permet de juger publiquement la parentalité d’autrui sans preuve ni nuance, il faut aussi être prêt à assumer la portée de ses propres paroles.
Floride 2023
Peut-être que beaucoup d’entre vous ne connaissent pas cette histoire, et si vous la connaissez, je vous invite à la relire. J’ai quelques questions auxquelles personne n’a pu répondre.

Voici quelques questions d’intérêt public qui, à ce jour, demeurent sans réponse claire :
- Pourquoi les Blackbirds, sous la direction de M. Pascal Boislard, ont-ils choisi de déposer une plainte formelle contre une autre équipe de la région de Trois-Rivières, alors même que l’organisateur du tournoi avait déjà validé l’éligibilité des joueurs?
- Était-ce réellement dans un souci de “transparence” ou de “respect des règles”, ou existait-il une forme de rivalité ou tension entre organisations locales?
- Comment M. Boislard a-t-il obtenu les dates de naissance précises des joueurs des Estacades? Cette information est-elle publique ou provenait-elle d’un accès privilégié?
- Avait-il en sa possession les informations personnelles de l’ensemble des joueurs du tournoi? Ou ciblait-il une équipe en particulier?
- Dans un tournoi 16U, quel est l’impact compétitif réel d’un joueur légèrement au-dessus de la limite d’âge? S’agissait-il d’un cas extrême ou d’une situation marginale?
- Quelle était la récompense rattachée à ce tournoi? Avantages financiers? Visibilité? Opportunités sportives? Le jeu en valait-il vraiment la chandelle?
- Et enfin, pourquoi l’organisation professionnelle des Aigles de Trois-Rivières a-t-elle jugé nécessaire de se dissocier publiquement de l’Académie peu après cet incident? Est-ce le reflet d’un malaise ponctuel ou de préoccupations plus structurelles?
En reliant les histoires : un profil se dessine
En juxtaposant ces différents épisodes, un certain profil se dessine — non pas basé sur des rumeurs ou des jugements hâtifs, mais à partir de faits documentés et de propos rendus publics.
Est-ce là le portrait d’un éducateur sportif véritablement engagé envers le bien-être des enfants? D’un leader désireux de faire progresser le sport dans sa communauté?
On parle ici d’un dirigeant qui :
- A provoqué la disqualification d’une autre équipe de sa propre région, composée de camarades de classe et d’amis de ses propres joueurs;
- A réduit au silence et à l’impuissance un parent inquiet, au moment précis où son enfant avait besoin de soins et de discernement;
- A envoyé un garçon de 11 ans blessé au monticule lors d’une finale, justifiant ce geste par les « besoins » du match plutôt que par l’état physique ou émotionnel du joueur.
Et ce même dirigeant signe fièrement ses messages ainsi :
« Coach Pascal certifié “Niveau 16+” par Baseball Canada »
« …au sein de l’un des meilleurs programmes au Québec »
Est-ce vraiment un encadrement fondé sur la pédagogie, l’équité, la bienveillance?
Ou est-ce plutôt l’image d’un homme en quête de contrôle, de reconnaissance, voire d’un certain monopole du baseball jeunesse local — où le trophée devient un outil de promotion, et les enfants, des leviers de notoriété?
Pour les jeunes, un championnat, c’est une joie éphémère, une fierté collective, un souvenir de camaraderie. Mais lorsqu’un adulte instrumentalise ce moment pour nourrir sa propre ambition, un déséquilibre apparaît.
Ces histoires — parce qu’elles sont cohérentes, détaillées, et étayées — méritent une réflexion collective sur les priorités dans le sport jeunesse :
➡️ Qu’est-ce qui passe en premier : l’enfant ou la victoire?
➡️ Et surtout : à qui profite réellement ce système?
Je vous invite à juger par vous-mêmes, à partir des éléments présentés ici. Si cela résonne avec vos propres expériences, ou soulève des inquiétudes, n’hésitez pas à en discuter ouvertement dans les forums sportifs, auprès de votre entourage, ou à contacter les instances responsables du baseball québécois pour un examen plus approfondi.
Je ne m’attendais pas à ce qu’il voie à travers la peau et les os. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit médecin, ni radiologiste.
Je m’attendais simplement à un minimum d’attention. Un regard. Une question. Un geste de prudence.
Mais il ne l’a pas fait.
Il a regardé un garçon de 11 ans blessé… et a vu une option stratégique.
Il a choisi de le faire lancer.
L’index d’un enfant – abîmé, gonflé, fragile.
Pendant qu’un entraîneur se battait pour un trophée.

Je comprends que d’autres puissent percevoir la situation différemment, mais en tant que parent concerné, voici ce que j’en retire.
Cordialement,
Marco Chacon
*« Ce texte constitue un témoignage personnel, basé sur des événements vécus et des documents publics. Il vise à susciter une réflexion éthique, non à porter atteinte à l’honneur ou à la réputation de quiconque. »
*Mise à jour – 21 novembre 2025
Voici un message que j’ai reçu de M. Daniel Mathieu.
Conformément à sa demande, je partage la capture d’écran de son message exactement telle qu’il me l’a envoyée, sans aucune modification ni altération.
Si vous préférez, voici la transcription du texte : ici
Mes commentaires se trouvent ci-dessous.

1. Une réponse qui évite soigneusement le sujet central
Le message reçu ne répond à aucun des faits présentés sur ce site.
Comme dans la lettre initiale de M. Boislard, la stratégie consiste à détourner la discussion, minimiser les événements documentés et attaquer ma personne plutôt que d’aborder ce qui s’est réellement passé.
- Aucune analyse de la vidéo.
- Aucune explication sur la prise de décision.
- Aucune réflexion sur la sécurité d’un enfant blessé.
Seulement des attaques personnelles et des tentatives de discrédit.
Quand quelqu’un évite les faits à ce point, la question se pose : pourquoi ?
2. Toujours la même logique : l’autorité pour les bonnes décisions, aucune responsabilité pour les mauvaises
Dans son premier message après l’incident, M. Boislard commençait par rappeler son autorité :
« C’est mon rôle d’entraîneur-chef de déterminer qui peut jouer… »
« …me laisser faire mon travail de coach. »
Très bien. Ce rôle implique aussi la responsabilité.
Pourtant, dès que la décision devient discutable, la responsabilité se déplace :
«Daniel s’est occupé de son échauffement comme lanceur et il m’a confirmé qu’il pouvait lancer. »
Puis, dans le message actuel :
« Ton gars, LUI, voulait jouer et personne ne l’a forcé. »
Donc, en résumé :
- l’autorité appartient à l’entraîneur-chef,
- la décision appartient à l’adjoint,
- et la responsabilité retombe finalement… sur un garçon de 11 ans.
Cette dégradation de la responsabilité — de l’entraîneur vers l’adjoint, puis vers l’enfant lui-même — parle d’elle-même.
Est-ce réellement une manière acceptable de gérer la sécurité d’un joueur blessé lors d’un événement sportif ?
3. Les tentatives répétées de minimiser ou d’écarter les preuves
Le message cherche aussi à mettre en doute les photos :
« Pas sûr que la photo que tu as mise est celle avant son séjour au monticule… »
Mais si la photo n’était “pas la bonne”, alors que voit-on entre 00:45 et 01:23 dans la vidéo ?
- Que regardent tous les entraîneurs autour de la main de mon fils ?
- Pourquoi M. Mathieu applique-t-il un spray analgésique si le doigt était normal ?
- Pourquoi le coach inspecte-t-il la main, discute-t-il avec lui, se penche-t-il sur son doigt ?
- Et si la fracture était survenue vendredi, le doigt aurait-il dû être parfaitement normal le dimanche ?
La radiographie serait-elle fausse elle aussi ?
Je ne demande à personne de me croire.
Je demande simplement de regarder les vidéos, lire les messages, et constater les faits.
Les images et la radiographie sont cohérentes, documentées et vérifiables.
4. Des propos révélateurs : pression sociale
Certaines parties de son message sont particulièrement révélatrices :
« …avoir fait pareil sur le coaching des Aigles AA »
« Je pourrais continuer en énumérant plusieurs faits qui te désavantagent… »
Ces propos ne répondent à rien de factuel.
Ils laissent plutôt entendre qu’il serait prêt à « sortir » des éléments — vrais ou non — pour discréditer quelqu’un publiquement.
Dans une communauté sportive locale, ce genre d’allusion a du poids.
Lui est un “local”.
Moi, un “outsider”.
Et dans ce contexte, ce qu’un “local” affirme — même sans lien avec les faits — risque davantage de circuler et de coller.
👉🏽 Il y a couple de semaines, j’ai eu une discussion en tête-à-tête avec mon fils pour comprendre son insistance à rester avec les Blackbirds, surtout dans un contexte où sa mère appuie fortement ce choix.
Après un moment, il m’a confié ce qu’on lui avait dit, présenté comme un fait :
- qu’il serait rejeté des Aigles AA,
- et que s’il quittait les Blackbirds maintenant puis tentait d’y revenir après ce prétendu rejet, ils ne le reprendraient pas.
Ce type de message envoyé à un enfant de 11 ans oriente évidemment sa décision.
Cela va bien au-delà du sport.
Il est très important de mentionner ici que, malgré mon opposition écrite et explicite, mes enfants continuent d’être envoyés au programme automnal des Blackbirds.
Ils restent donc exposés au même environnement, aux mêmes discours, aux mêmes influences.
Alors je pose la question, calmement et rationnellement :
Est-ce cela, le plan ?
Une campagne de dénigrement pour faire pression, afin d’empêcher toute opportunité ailleurs ?
Blackbirds… ou rien ?
Et cela explique aussi pourquoi j’ai choisi de documenter les faits ici, de manière transparente : pour que, si des rumeurs circulent à mon sujet — peu importe leur contenu — les lecteurs sachent d’où elles viennent, et dans quel objectif elles pourraient être utilisées.
Conclusion : à chacun de juger
Je n’invite personne à me croire sur parole.
Au contraire : croyez tout ce que M. Mathieu et M. Boislard diront à mon sujet.
Ils font partie de votre communauté, de votre cercle, de votre réseau social.
Ils ont le capital sociale, les relations, l’influence.
Ce qu’ils diront — vrai ou faux — circulera plus facilement que n’importe quel fait présenté ici.
Mais ensuite, prenez un moment pour revenir à ce site.
Regardez les vidéos, les photos, les messages, les chronologies, les réponses qu’ils ont envoyées.
Lisez ce qu’ils ont choisi de dire… et surtout ce qu’ils ont choisi de ne pas dire.
Puis demandez-vous :
Est-ce le type de culture sportive, de gestion d’un incident, d’encadrement et de responsabilité que vous souhaitez pour vos enfants ?
La décision vous appartient entièrement.
Vous pouvez choisir de vous baser sur des rumeurs… ou sur des faits.
The ‘punch line’
Et au terme de tout cela — les attaques personnelles, les contradictions, l’absence totale de responsabilité, les insinuations et les menaces voilées — sa conclusion est que je n’aurais “pas de crédibilité”… parce que j’ai porté le mauvais chapeau.

Ok….
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